Nos PME françaises peuvent-elles et doivent-elles être les acteurs-bâtisseurs de l'économie post COVID ?
Oui sans doute, si bien sûr, elles survivent à cette folie destructrice subie depuis quasiment 1 an !
Tous les secteurs sont concernés, des pans entiers de notre économie (cf la Montagne par ex) vont devoir se réinventer totalement pour ne pas mourir. Bien plus qu'une tendance hype dub microcosme de la tech, la "numérisation" à tout va file bon train un peu partout et même si c'est parfois un peu n'importe comment, c'est globalement une bonne chose ! Mais le "digital" n'est pas et ne sera pas le remède miracle à tous les maux !
Partout, les business models sont d'ores et déjà fortement challengés (stations de skis, GD, industries (EV, hydrogène, ...), énergies, e-commerce, ...). L'agilité n'est là aussi plus seulement un effet de mode, tant il est vital d'être agile à défaut de disposer d'une visibilité suffisante pour continuer d'avancer ! Souplesse dans les organisations (je vous laisse imaginer le chemin à parcours par nos administrations...), ouverture d'esprit chez les dirigeants, collaborer plutôt que concurrencer, faire confiance plutôt que normer et réguler, jouer la compétence plutôt que le copinage nauséabond...
Voilà quelques clés à disposition de nos dirigeants, privés et publics, à tous les niveaux, pour faire en sorte que cette crise plus que majeure ne nous ait pas mis à genoux en vain !
Et dans ce contexte, qui mieux que nos PME/PMI (et TPE) et leurs Dirigeant(e)s pour relever ce défi ! Quelle meilleur modèle, quelle meilleure organisation, quel meilleur capitaine que tous ces héros/héroïnes du quotidien (car oui, ce sont des héros !) pour prendre la barre du bateau France au beau milieu de cette tempête inattendue et suivre le cap du consommé local, de la préservation de notre planète, du bien-être de chacun, d’une humanité plus juste ! Inconsciemment, le Dirigeant d’entreprise, à son niveau, traite déjà chacun de ces sujets !
Si nous sommes tous à peu d’accord sur le fait que le « grand remplacement » ou « destruction créatrice » de nos entreprises jouera probablement un rôle (sur les sujets de la Tech essentiellement), quid des plus de 80% de nos sociétés dites « traditionnelles » qui sont en très grand danger ? Il serait trop facile de seulement s’apitoyer sur leur sort, sans véritablement prendre en compte leurs qualités intrinsèques.
Nos TPE/PME/PMI portent en elles leur capacité de rebond, un peu à l’image du Phoenix qui peut (le « peut » est ici important) renaitre plus fort de ses cendres. Mais pour ce faire, il faut leur allouer 2 ou 3 choses capitales :
- De la capacité financière de le faire (des fonds propres plus que de la dette irremboursable…) : de l’importance du bon fléchage de la manne financière publique…
- Du temps pour analyser et se retourner en cohérence : chercher à pivoter avec raison et pour du long terme plutôt que par simple opportuniste et sans stratégie (il ne vous aura pas échapper qu’après avoir poussé nombre de sociétés à fabriquer du masque tissu à gogo, il est maintenant recommandé de ne plus les utiliser !).
- Du temps aussi pour identifier et valoriser leur(s) savoir-faire au regard de la nouvelle donne qu’impose à l’économie cette crise sanitaire.
- De l’accompagnement récurent pour nos Dirigeant(e)s, pour reconstruire sur des socles solides, comme le propose par exemple aujourd’hui en France et en Europe ADINVEST International, au travers de son réseau de Business mentor certifiés ISO 17024.
Chez ADINVEST International, nous sommes convaincus que non seulement les Dirigeant(e)s de PME/PMI sont en capacité de répondre présent, mais en plus qu’ils (elles) ont en grande partie la « responsabilité » de cette nouvelle économie.
Nous avons mis 20 ans à entrer dans le 21ème siècle, souhaitons qu’il faille beaucoup moins de temps pour trouver notre « rythme de croisière » sur ce nouvel océan !
Nicolas Stoeckel